(Compte rendu de Joëlle SURAT )
Après une étape marathon de deux jours, très difficile, nos gazelles Corinne et Michèle sont reparties de plus belle en grande forme.
Lundi, elles ont attaqué avec ferveur l’étape et se sont très bien placées.
J’ai attendu le classement définitif pour vous envoyer le compte-rendu de cette journée mais malheureusement un « bug » informatique n’a pas permis aux organisateurs de nous transmettre les résultats. Alors, je vais au moins vous raconter les aventures de nos gazelles durant ces deux derniers jours, même si nous n’avons pas le classement.
Lundi 22 mars 2010 :
Au briefing du matin, Dominique Serra réconforte les gazelles :
« Cette première étape marathon était très difficile et la fatigue commence à se faire sentir... Mais je tenais à vous féliciter pour cette étape 3 : certaines ont pas mal performé, d'autres ont bien galéré. C'était très dur ! Bravo ! Aujourd'hui, on vous a concocté une étape un peu plus cool… »
EL FECHT / EL FECHT – Une étape en boucle d’environ 180 km.Inscrite d’abord dans des reliefs, cette étape ne présente pas de difficulté majeure pour la navigation.
Toutefois, la surprise viendra des cartes qui sont blanches. Juste quelques reliefs seront dessinés et serviront aux gazelles à trianguler et se repérer. Il conviendra de savoir les reconnaitre et de toujours garder en vue ces points de relief.
« Le secret pour réussir cette étape, c'est d'appliquer à la lettre les bases de la nav' :
- Reporter son cap et sa distance,
- Effectuer régulièrement une triangulation »
Lundi, elles ont attaqué avec ferveur l’étape et se sont très bien placées.
J’ai attendu le classement définitif pour vous envoyer le compte-rendu de cette journée mais malheureusement un « bug » informatique n’a pas permis aux organisateurs de nous transmettre les résultats. Alors, je vais au moins vous raconter les aventures de nos gazelles durant ces deux derniers jours, même si nous n’avons pas le classement.
Lundi 22 mars 2010 :
Au briefing du matin, Dominique Serra réconforte les gazelles :
« Cette première étape marathon était très difficile et la fatigue commence à se faire sentir... Mais je tenais à vous féliciter pour cette étape 3 : certaines ont pas mal performé, d'autres ont bien galéré. C'était très dur ! Bravo ! Aujourd'hui, on vous a concocté une étape un peu plus cool… »
EL FECHT / EL FECHT – Une étape en boucle d’environ 180 km.Inscrite d’abord dans des reliefs, cette étape ne présente pas de difficulté majeure pour la navigation.
Toutefois, la surprise viendra des cartes qui sont blanches. Juste quelques reliefs seront dessinés et serviront aux gazelles à trianguler et se repérer. Il conviendra de savoir les reconnaitre et de toujours garder en vue ces points de relief.
« Le secret pour réussir cette étape, c'est d'appliquer à la lettre les bases de la nav' :
- Reporter son cap et sa distance,
- Effectuer régulièrement une triangulation »


A 14h45, elles sont au CP5. Une heure plus tard, elles valident le CP6. A 16h00, elles font partie des quatre équipages en tête sur le parcours A. De quoi se requinquer !

18h00 Corinne et Michèle arrivent au bivouac, 2ème du parcours A avec les 7 balises en poche.
BRAVO les filles !
Mais nous n’avons pas leur classement définitif…
Mardi 23 mars 2010
EL FECHT / MHAMID
Cette étape est la dernière avant le marathon final. Elle débute dans de grandes zones montagneuses entrecoupées de vallées. Le parcours rejoint un terrain plus ouvert et très roulant avec des reliefs bien marqués. Après avoir emprunter une longue et grande piste, puis traverser un cratère immense, le terrain se pare d’une fine couche de sable rouge que le vent de l’Algérie toute proche envoie de temps en temps sur les terres marocaines, certainement en signe de bonnes relations de voisinage. La grande majorité des équipages devraient trouver les CP. Au milieu de ces grandes plaines, la stratégie est de suivre ici, la parfaite ligne droite pour grignoter quelques précieux kilomètres par-ci par-là.
Ce matin le bivouac grouille d’agitation. Il va changer de place. De tous les côtés, on plie bagage, on démonte les tentes et on court pour être à l’heure au briefing.
6h15 : Corinne et Michèle sont sur la ligne de départ.
7h45 : Elles sont au CP1. Elles restent une heure à cette 1ère balise. Certainement le temps de placer tous les points sur la carte.
A 11h00, elles atteignent le CP2 puis se dirigent vers la 3ème balise. Elles semblent légèrement en difficulté.
Il faut dire que la brume épaisse qui envahit le paysage rend non seulement la navigation difficile sans horizons.Malgré cette visibilité restreinte, le paysage reste saisissant : les vastes étendues de terre d'un rouge profond, parsemées de quelques acacias suffisamment coriaces pour survivre dans cet environnement extrême, sont dignes des paysages kényans.

Vers 13h/13h30, elles sont au CP3 puis valident difficilement le CP4 vers 15h30/16h00.
Le temps est mauvais. Les gazelles essuient un vent de sable. La visibilité a largement décliné et une fine couche de sable se dépose dans les moindres recoins. De fortes pluies sur l'Atlas ont surchargées l'oued Draa ce qui contraint la Direction de course à modifier l'emplacement du CP7.
Corinne et Michèle décident alors de rentrer. Elles passent du CP4 au CP6 qu’elles atteignent vers 16h30 puis prennent la direction du bivouac sans passer par la CP7.
Toujours tout droit ! Quelques kilomètres plus tard, c'est le bivouac, il est 19h.

Une surprise toutefois : l'espace repas a été aménagé avec des superbes tentes ! Une soirée chaleureuse en perspective !

Dans tous les cas, nos gazelles sont formidables !
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